dimanche 6 mai 2007

C'est un garçon !?


53 : c'est Sarko qui a la plus grosse selon les derniers sondages... Et ces tests de grossesse que l'on fait subir à notre mère patrie sont a priori aussi fiables que ceux qu'on trouve en pharmacie... La France va donc accoucher de ce joli poupon tout blond à l'économie bien potelée et aux frontières bien fermes (le risque, c'est qu'à l'âge de 5 ans, le bambin ne marche toujours pas, comme le dernier rejeton que les Français ont fait avec Chichi en 2002...). Mais alors pourquoi voter si tout est déjà joué ? Peut-être que la statistique n'est pas si infaillible ? On parle bien de la loi faible des grands nombres... pourquoi faible ? Il y a une faille ? Ségolène appelle à faire mentir ces sondages, quelle part de romantisme et de réalisme dans ses voeux ? Le vote pourrait-il encore tout changer ? Mais bien sûr ! Une preuve tangible (et terrible) nous en été assénée hier... D'après vous, quelle est la probabilité de se recevoir un camion-benne sur la poire dans un abribus ? Samedi, à 9h59, elle était quasi-nulle. Mais à 10h00, c'est précisément ce qui est arrivé à Athis-Mons en Essonne... Alors un sondage peut bien être infirmé de la même manière !? Le hic auquel on ne peut s'empêcher de penser et qui fait tout foirer, c'est que dans l'abribus, qui est-ce qui a été écrasé par la benne ? Un travailleur africain du foyer Sonacotra de la ville... Là on n'est plus dans la statistique, mais bel et bien dans la métaphysique... du savon.

jeudi 3 mai 2007

Segolem flagellum Sarko


Dessin de votre serviteur en illustration au débat d'hier... J'ai beau écouter les analystes aujourd'hui, personne ne semble avoir remarqué le "dérapage sexuel" qui a bel et bien eu lieu. Mes grandes oreilles, toujours attentives à ces coquineries subliminales, ne l'ont pas loupé... Sarko a clairement avoué à Ségo qu'il serait à son égard "victime consentante" (sic). Et Ségo de lui susurrer en réponse (là il fallait tendre l'oreille) le "plaisir" qu'elle en retirerait... Le conditionnel était d'ailleurs bien superflu... Qu'avons-nous vu en effet hier soir pendant plus de deux heures ? Une Ségo-Sado n'ayant cesse de flageller avec une violence et une perversité croissantes un Sarkozy maso, de plus en plus soumis et réjoui, et ce jusqu'à épuisement des parties. Pour finir, l'éloge sirupeux de ce dernier à l'endroit de sa maîtresse n'a reçu en réponse, cerise finale sur ce gâteau de crème fouettée, qu'une froide et royale indifférence.

lundi 30 avril 2007

Transe présidente


Si vous avez vu le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou samedi dernier, vous avez du sourire comme tout le monde à l'allusion sexuelle que les deux invités ont échangé vers la fin avec un plaisir non dissimulé et qui a détendu l'atmosphère assez pesante qui régnait jusque là. Un journaliste leur avait posé une question un peu maladroitement (ou peut-être au contraire fort habilement ?), sur l'éventualité qu'ils puissent vivre ensemble (sous-entendu politiquement...). Et François de glousser "non... non..." comme une jouvencelle qui envisage justement le contraire. Et Ségolène d'en rajouter : "il s'appelle François (comme le sien... de François) mais quand même !" L'homonymie du prénom masculin évoquant ici le dédoublement du phallus, fantasme féminin popularisé par le X, un François dans chaque main, en préliminaire au final gangbangesque : des François... parlons plus moderne, des Français, par centaines, par milliers, par millions, la prenant à la file, déposant leur semence dans son urne royale... rêve d'élection orgiaque, de transe présidente... Ségolène et François ont enfin mis un peu de sexe dans cette campagne, il était temps... foi de bonobo ! Le 2 mai au soir, gageons que l'on reviendra, dans le débat avec Nicolas, à des moeurs moins hédonistes... Mais comme l'annonce drôlement la Une de Charlie Hebdo de cette semaine, il sera encore question de sexe, bien que d'une tout autre manière. Dans ce dessin Sarko dit à Ségo "Vous n'avez pas le monopole du coeur" (célèbre phrase de Giscard à Mitterrand dans le duel de 1974) et Ségo de lui répondre "Et vous, vous n'avez pas celui des couilles !" C'est vrai qu'elle en a la Ségo. Va-t-elle niquer Nico ? Réponse dimanche 6 mai à 20h...